Thursday, December 09, 2010
Soutien du monde politique
Tiré du Monde d'aujourd'hui: http://www.lemonde.fr/international/article/2010/12/09/la-haute-commissaire-aux-droits-de-l-homme-de-l-onu-inquiete-des-pressions-sur-wikileaks_1451443_3210.html#ens_id=1450400
La haute commissaire aux droits de l'homme de l'ONU, Navi Pillay, s'est dite inquiète, jeudi 9 décembre, des pressions exercées sur les compagnies offrant des services au site WikiLeaks, qui, ces dernières semaines, a diffusé des milliers de documents secrets de la diplomatie américaine en collaboration avec cinq grands quotidiens internationaux, dont Le Monde.
"Je suis préoccupée par des informations faisant état de pressions exercées sur des compagnies privées, dont des banques, des sociétés émettrices de cartes bancaires ainsi que des fournisseurs de sites Internet pour qu'ils ferment leurs lignes de crédit pour des dons destinés à WikiLeaks", a expliqué Mme Pillay au cours d'une conférence de presse. Elle a également dénoncé des pressions visant à empêcher l'hébergement du site. Ces dernières "peuvent être interprétées comme une tentative de censure contre la publication d'informations, et pourrait potentiellement constituer une violation du droit à la liberté d'expression de WikiLeaks", a-t-elle ajouté.
"Si WikiLeaks a commis des actes reconnus comme illégaux, cela doit être traité dans le cadre de la législation et non par le biais de pressions ou d'intimidations, notamment sur des tierces parties", a insisté Mme Pillay.
De son côté, Vladimir Poutine a mis en doute le bien-fondé de l'arrestation de Julian Assange au cours d'une conférence de presse. "Si on parle de démocratie, il faut qu'elle soit totale. Pourquoi a-t-on mis Assange en prison ? C'est ça la démocratie ?", a déclaré le premier ministre russe. "Il faut commencer par balayer devant sa porte. Je renvoie la balle à nos collègues américains", a ajouté M. Poutine.
Le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, a également protesté jeudi contre la détention du fondateur de WikiLeaks. Lula a dit exprimer à WikiLeaks sa "solidarité pour la divulgation des documents et protester contre [l'atteinte] à la liberté d'expression". Julian Assange "a mis à nu une diplomatie qui paraissait intouchable", a-t-il souligné.
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