Le Président Bush est-il plus intelligent qu'un invertébré?

Quand j'entends le Président Bush affirmer que, si c'était à recommencer, il n'hésiterait pas à proclamer de nouveau «Mission accomplie» (mais cette fois-ci déguisé non plus en pilote de chasse, mais peut-être en cowboy ou en astronaute), je pense à cette étude faite il y a quelque temps sur les vers de terre. On sépare une surface en deux par un fil électrique et on met d'un côté, des vers de terre et de l'autre, de bonnes choses à manger (pour des vers de terre, s'entend). Les vers doivent traverser le fil électrique pour arriver de l'autre côté et, apparemment, ils se font électrocuter une bonne vingtaine de fois avant de comprendre qu'il leur faut renoncer à leur but.

Vous vous demandez sans doute combien de chocs électriques M. Bush doit recevoir avant d'envisager la possibilité qu'il serait peut-être préférable de changer de cap? Vous êtes bien naïfs, car c'est une question-piège. En effet, pour des gens comme lui, il n'y aura jamais de chocs électriques. M. Bush n'a jamais eu à souffrir des conséquences de ses gestes. La mort d'amis ou de proches en Iraq ou en Afghanistan, les bombardements, les pertes d'emploi, les problèmes financiers, la misère, etc.. tout ça c'est des choses qui n'arrivent qu'aux autres, ça ne le concerne absolument pas. Les chocs électriques, c'est pour les vers de terre. M. Bush, lui, vit dans le luxe et la sécurité, entouré de sa famille et de ses courtisans qui le protègent contre toutes intrusions désagréables de la réalité. Il n'apprendra jamais de ses erreurs, puisqu'il n'en voit jamais les conséquences, ce qui prouve d'ailleurs qu'il n'en fait pas, d'erreurs.

Récapitulons: il y a les vers de terre, et il y a les George W. Bush.

Voilà, maintenant vous avez tout compris de la vie. Pas la peine de me remercier, c'est gratuit.