En Amérique du Nord,parmi les articles suggérés comme cadeau de Noël, on trouve les «diffuseurs d'intérieur» qui vaporisent divers parfums dans l'air, automatiquement et de façon aléatoire (comme mon lecteur de MP3 en mode shuffle). Or Les désodorisants, bougies, encens et autres parfums d'intérieurs, loin d'assainir l'air comme ils le prétendent, relâchent de nombreuses substances toxiques ou allergisantes (http://up.news.tf1.fr/news/sciences/0,,3186757,00.html).
Ce n'est pas fini! La revue New Scientist vient de révéler ceci: utilisé à des fins religieuses ou autres, l’encens s’avère dangereux pour la santé. La fumée qui s’échappe des bâtonnets contiendrait des composants hautement cancérigènes. Comme l'indique le site http://up.news.tf1.fr/news/sciences/0,,804443,00.html: "Nous aimerions sincèrement que le fait de brûler de l'encens ne dispense que du bien-être spirituel (...) Mais il existe un risque potentiel de cancer même si nous sommes dans l'impossibilité de le quantifier", explique à la revue scientifique Ta Chang Lin, chercheur de l'université nationale Cheng Kung de Taiwan. Son équipe a recueilli des échantillons à l'intérieur et à l'extérieur d'un temple de Taipeh, ainsi qu'à un carrefour de la capitale. Les quantités de benzopyrène dans le temple étaient 45 fois plus élevées que dans des habitations de fumeurs. A l'intérieur du temple, ont été trouvées des concentrations très fortes d'hydrocarbures aromatiques polycycliques (PAHs), un groupe de composants chimiques hautement cancérigènes qui se dégagent lors de la combustion de certaines substances. Le niveau de PAHs à l'intérieur du temple s'est révélé 19 fois plus élevé qu'à l'extérieur et légèrement plus élevé qu'à l'intersection urbaine étudiée. En particulier, du benzopyrène, un PAH très cancérigène, dont les quantités à l'intérieur du temple étaient 45 fois plus élevées que dans des habitations abritant des fumeurs, et 118 fois plus que dans des maisons dépourvues de toute source de combustion telles qu'un fourneau.
"Durant certaines cérémonies, des dizaines de centaines de bâtons d'encens sont brûlés simultanément par les fidèles. Parfois la visibilité est si basse que l'on ne distingue rien d'un bout à l'autre de la pièce. Nous nous faisons du souci pour les gens qui gardent et assurent l'entretien des temples", concluent les chercheurs cités dans la revue britannique.
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